Le casque Valve Index surprend par son design et sa réparabilité
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Le casque Valve Index surprend par son design et sa réparabilité

La réalité virtuelle est en plein boom ! L’année dernière a vu arriver le Meta Quest Pro, la semaine dernière la PlayStation VR2 de Sony et nous attendons à présent l’entrée d’Apple dans le grand jeu virtuel. Il est donc plus que temps de parler du démontage dans les règles de l’art du casque VR Valve Index. Nous l’avions déjà démonté pour vous montrer comment le réparer – il y a un set complet de tutoriels de réparation – mais la vue éclatée manquait encore à l’appel. Et vue la misérable performance du Meta Quest Pro en termes de réparabilité, nous avons voulu nous changer les idées avec un démontage plus agréable.

Après le cauchemar des cent cinquante vis et les heures d’angoisse à démonter le Meta Quest Pro, nous n’avions pas tellement d’attentes envers le casque Valve Index, comme il a déjà quelques années au compteur. Mais il s’avère que Valve n’a vraiment rien laissé au hasard. Il s’agit d’une entreprise de jeux vidéo, qui fabrique de l’équipement gamer et fait un pas dans la (bonne) direction de la réparation console. Elle a dû composer avec un budget non extensible et eu quelques bonnes idées. Et ça se voit.

26 vis, démontage direct – et quelques erreurs bien humaines, oui. Mais dans l’ensemble, le résultat est impressionnant et vous pouvez parier qu’il n’a pas coûté 36 milliards de dollars. Quelques points auraient-ils mérité un peu plus d’attention ? Sûrement.

  • Les stations de base ne semblent pas réparables, ce qui est fort dommage, car elles s’useront certainement. La raison est probablement qu’il faudrait les calibrer, mais nous adorerions en avoir la possibilité.
  • Beaucoup des coussins du casque et des contrôleurs sont fixés de façon permanente. Pas top quand on pense qu’ils sont souvent en contact avec la peau…
  • La colle est parfois utilisée en quantité excessive. Là aussi, il s’agit probablement de calibration, ou d’ajustements en dernière minute pour plus de durabilité. Mais réparer permettra toujours de garder un appareil plus longtemps en état de marche que la colle.
  • Quant aux batteries des contrôleurs, eh bien c’est une autre histoire… 

Mais il est difficile de ne pas apprécier les nombreux traits de génie, souvent tout simples. Le son est extraordinaire ; Valve n’a pas eu peur de fixer les haut-parleurs au casque avec leurs propres attaches. Les deux parties du casques sont reliées entre elles par des broches en cuivre, donc pas la peine de se faire du souci pour les câbles qui s’usent ou risquent de rester coincés – un design tout simplement brillant. Des contrôleurs parfaitement balancés au tutoriels exquis, tout est bien pensé, et réellement humain. Meta semble avoir du mal à trouver son public… Le siège social virtuel ? Une nouvelle façon de naviguer sur Facebook ? En tout cas, le public n’est pas vraiment au rendez-vous. Le matériel, quoique superbe, semble trop complexe et côté logiciel, ça manque de convivialité et de personnalité. Valve a tout l’air de connaître son public, et aussi d’en faire partie – et cela a joué son rôle (sic !).

Ce casque a certes déjà quelques années, et en technologie, cela peut signifier une ère, mais il a vraiment la classe. Nous apprécions non seulement le design bien pensé, mais aussi les efforts de Valve dans toute sa gamme de produits : concevoir la console Steam Deck entièrement réparable et fournir les pièces détachées Valve fait preuve d’une clairvoyance extraordinaire. Nous pouvons seulement imaginer l’avenir brillant qu’annonce le « projet Deckard » – le prochain casque VR de Valve. Espérons qu’il mettra la réparation console à l’honneur ! 

Cet article a été traduit par Claire Miesch.